*À la mort de mon oncle, j’ai hérité d’une guitare, sa guitare : une Jacobbaci Royal 1959, une merveille. Il l’appelait « la demoiselle », elle l’a accompagné sa vie durant. Mon père, également, a joué sur cette guitare, et la demoiselle fait ainsi partie de notre famille. Je me souviens de longs après-midi de jazz, lorsque j’étais enfant. Ces après-midi-là, mon oncle s’installait à son orgue, mon père prenait la demoiselle, et tous deux épuisaient les thèmes de Jimmy Smith et Wes Montgomery. Quelques cinquante années plus tard, il m’a plu de rejouer ce même jazz, sur cette même guitare. C’est un hommage aux géants de la guitare qui ont bercé mon enfance. C’est avant tout un hommage à la demoiselle, en souvenir de mon père, de mon oncle, de mes oncles, qui tous, me manquent tellement. À Alain, Daniel, Robert, René.
Pour la demoiselle. Tous instruments : béhel. Réalisation : béhel
When my uncle passed away, I inherited a guitar, his guitar: a Jacobbaci Royal 1959, a marvel. He called it "the lady", and it accompanied him throughout his life. My father also played this guitar, and so the lady is a part of our family. I remember long afternoons of jazz when I was a child. On those afternoons, my uncle would sit at his organ, my father would take the lady, and both of them would exhaust the themes of Jimmy Smith and Wes Montgomery. Some fifty years later, I enjoyed playing the same jazz on the same guitar as a tribute to the guitar giants who influenced my childhood. Above all, it is a tribute to the lady, in memory of my father, my uncle, my uncles, who all mean so much to me. To Alain, Daniel, Robert, René. For the lady. All instruments: béhel. Production: béhel.
The City Lounge
The City Lounge : Une voiture douce et confortable. Conduite souple, droit devant, sans but. Auto-radio sur les bretelles d’accès. Entrée en ville, fenêtres ouvertes, emballement général. Quartiers agités, bruyants : sons, musiques, voix, vacarme. Ça parle, ça crie, ça hurle. Un feu rouge. Sous la pluie, une femme. Le paradis peut-être. Non, la fatigue, la lassitude. Et de nouveau la ville, le bruit, le cirque. Tout repart et tout recommence, toujours. Vous roulez. Vous ne dormirez pas. Cela sera sans fin. Mais d’excellents musiciens vous accompagnent. Tout va bien. A smooth and comfortable car. Smooth driving, straight ahead, aimlessly. Car radio on the access ramps. Entering the city, windows open, general excitement. Busy and noisy neighborhoods: sounds, music, voices, uproar. People talking, shouting, and screaming. A red light. In the rain, a woman. Maybe heaven. No, fatigue, weariness. And again, the city, the noise, the circus. Everything starts over and over again, always. You drive. You won't sleep. It will be endless. But excellent musicians accompany you. Everything is fine.
paroles & musique béhel, sauf#
paroles m.knopfler
et* musique béhel/d.marcos
réalisation béhel
voix, guitares, claviers béhel
sax ténor, sax soprano et
flûte traversière d.marcos
contrebasse t.roussel
batterie j.mc carty
words & music béhel, except#
words m.knopfler
and* music béhel/d.marcos
production béhel
vocals, guitars, keyboards béhel
tenor sax, soprano sax and
transverse flute d.marcos
double bass t.roussel
drums j.mc carty